mardi 22 décembre 2009




Ce regard, ce visage, cette attitude, qui au détour du néant dit tout. Cet être, qui en se révélant en l'informe de la masse, sape le flou pour devenir l'unique. En elle la vérité, la réalité de ce désir, qui semble comme originelle, retourne notre moi au point même que pour être, ce moi, c'est à dire soi, l'autre devient une obligation. Et de cet éclair révélateur se crée une situation de suspend, où l'être en attente de l'autre lutte entre réalisation et accommodation, voir abandon . La réalisation se heurte toujours aux difficultés et convenances de la réalité; tandis que l'accommodation, et encore plus, l'abandon ne nie jamais totalement, il tente de s'accoutumer, de renier, d'oublier pour mieux supporter, accommoder ce désir à sa réalité.
Dans les deux situations le désir reste réel, d'où sa réalité se fait sentir dans l'activité, l'action même de l'individu suspendu. Dans la réalisation, l'affirmation du désir se fait sentir dans l'attitude du foudroyer envers le foudroyant, qui peut par exemple se montrer très avenant, entreprenant et démonstratif, ou au contraire timide et réservé envers ce désire déstabilisant . D'autre part dans l'abandon, le désir refoulé se trahit aussi dans le comportement , aussi inconscient soit il, envers le désiré. Donc en somme le désir, qu'il soit conscient ou nié, est dévoilé dans l'action, le comportement vis-à-vis du désiré.

dimanche 13 décembre 2009


Ce dire anticonformiste, c'est une forme de conformisme.